ESG : trois lettres qui changent (peut-être) la finance

ESG, c’est l’acronyme de Environnemental, Social et Gouvernance.
Trois critères qui servent à évaluer si une entreprise (ou un investissement) est responsable, éthique et durable.

Concrètement :

• E pour Environnement : est-ce que l’entreprise réduit ses émissions ? Protège la biodiversité ? Gère bien ses ressources ?
• S pour Social : comment traite-t-elle ses employés ? Respecte-t-elle les droits humains ? Est-elle inclusive ?
• G pour Gouvernance : comment est-elle dirigée ? Y a-t-il de la transparence ? De la diversité au conseil d’administration ?

Les critères ESG sont devenus la boussole de nombreux investisseurs soucieux de ne pas financer des entreprises polluantes, injustes ou opaques.

Mais attention :
👉 ESG ne veut pas dire 100% vert ou éthique.
Une entreprise peut obtenir une bonne note ESG… tout en finançant les énergies fossiles. Pourquoi ?
Parce que les notations ESG ne sont pas standardisées. Chaque agence (comme MSCI, Sustainalytics, Moody’s…) utilise ses propres critères, ses méthodes, et ses priorités.
Par exemple, certaines évaluent surtout les risques pour l’entreprise (réputation, conformité, etc.), pas forcément son impact réel sur le climat ou la société.
Résultat : une même entreprise peut avoir des scores très différents selon l’agence qui l’évalue.

👉 En 2023, plusieurs études et enquêtes ont mis en lumière ces écarts de notation et cette opacité, remettant en question la fiabilité de l’ESG comme repère unique pour des investissements réellement durables.

Conclusion :
L’ESG, c’est un premier pas, une grille de lecture utile. Mais pour aller vers une finance réellement responsable, il faut aussi creuser plus loin : comprendre ce qu’il y a derrière les chiffres, et s’assurer que nos choix financiers sont vraiment alignés avec nos valeurs.